vendredi 23 octobre 2015

Accord NEVS / Etat turc : plus de détails

Mikael Ostlund, porte parole de chez NEVS, apporte plus de précisions autour du dernier accord officiel, via une interview accordée au média turc Daily News.


Ainsi en introduction nous apprenons que malgré la clause de confidentialité, l'opération conclue entre l'état turc et NEVS en Juin dernier aurait rapporté environ 40 Millions d'Euros.
Et c'est précisément cet argent qui a permis à Nevs d'éponger les dettes du consortium sino-suèdois.
Mais également de lancer le chantier à Tianjin de la future usine de production de véhicules électriques destinés au marché domestique chinois.

Concernant la mise en oeuvre de ce nouveau programme avec la Turquie, Mikael Ostlund précise les choses suivantes :

Le développement de la première voiture nationale turque prendra environ trois ans. Tous les véhicules test, les prototypes et modèles de pré-séries seront réalisés par nous. Nous assurerons la production jusqu'à ce qu'une usine basée en Turquie puisse prendre le relais. NEVS continuera de fournir le soutien industriel nécessaire en partageant le savoir faire en notre possession. Mais NEVS n'assurera aucune production de masse.

Il précise que le conseil national scientifique de recherche technologique turc ( TUBITAK) n'est pas propriètaire de tous les droits, mais uniquement de droits de propriétés intellectuelles autour de la plateforme 9-3 berline (Sedan)

TUBITAK a acheté les droits de propriétés intellectuelles de la plateforme "Phoenix1"pour développer une voiture électrique. NEVS garde ses droits pour la Chine et la Suède.

Mais il ajoute que NEVS produira ses propres modèles Phoenix pour la Chine et la Suède tandis que la Turquie produira ses propres véhicules.

Nevs a produit à ce jour 450 Saab 9-3 MY2014. Nous ne savons pas encore si nous continuerons à produire sous la marque Saab. Saab est en discussions avec l'Union Européenne et nous en saurons plus l'année prochaine.

Source Daily News  ( ENGLISH VERSION AVAILABLE )

7 commentaires :

  1. Enfin une presque Saab turque, mais seulement dans 3 ans, sera t elle vendu en France?

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    1. Non ! Plus rien à voir avec SAAB à l'instar de BAIC (chinois) qui avait racheté les droits des anciennes plateformes 9-3 et 9-5 !
      Un dépeçage en règle comme annoncé il y a 5 ans...

      Kris

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  2. La Turquie est un fournisseur important de voitures Européenne, Toyota (Versa), Renault (Clio), Ford (des utilitaires), Hyundai, Honda .....Les allemands arrivent avec MAN. Ce choix pour Saab me semble une bien bonne chose, avec une main d'oeuvre locale pas trop coûteuse et une connaissance du milieu automobile.

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    1. Malheureusement rien de SAAB ici. Juste l'utilisation d'une plateforme commune rachetée à NEVS à bas prix !
      La future voiture turque ne sera pas une SAAB ! (voir sujet BAIC)...

      Kris

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    2. Bonjour Kris
      Que proposez vous d'autre? Le problème de Saab était de refaire ses finances d'abord. Refaire une voiture rentable est une affaire complexe, que son nom soit Saab ou pas. Les consommateurs actuels ne sont plus attachée à une marque (comme les anciens fana de Citroën). Nous regardons le prix, les performances, le pays d'origine n'excite plus.

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    3. Bonsoir ! Rien d'autre pour moi. Simplement le fait que la marque n'existe plus. Et les gars de NEVS peuvent gesticuler dans tous les sens, ils n'ont pas les moyens de leur ambition. Il faut bien imaginer que rebâtir une marque nécessite d'énormes moyens financiers et du temps. Et a la condition qu'il existe un marché pour la marque SAAB aujourd'hui (j'en doute très fortement si l'on se place sur le plan de la rentabilité).
      Je prends toujours l'exemple de Volvo racheté par GEELY il y a 5 ans. Coût 2 milliards d'€ - 2 MILLIARDS - !!
      Pour tendre à vendre 800000 véhicules d'ici 2020. Prendre 1% du marché en France, 1% en Allemagne....
      Volvo disposera - et c'est déjà fait - de sa propre plate-forme, de ses propres moteurs.
      Volvo investi dans des start up aux USA pour concevoir des logiciels embarqués, construit une usine aux USA., etcetera, etcetera...
      Et Volvo était loin d'être dans la situation catastrophique de SAAB au moment de son rachat. Volvo disposait d'un solide réseau de distribution mondiale, d'une gamme complète et vendait pas lion de 400000 véhicules par an !

      Kris

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    4. +1

      Le rêve est fini.

      ce n'est pas avec ces quelques pépètes récoltés a droite a gauche qui changeront la donne. On parle de milliard d'€ en besoin, pas de qq dizaines de millions d'€.

      Il faut bien se mettre dans la tête que NEVS est devenu un sous-traitant d'ingénierie. Fin du ban.

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